Une vie

Pour suivre la voie monastique, il faut éviter les fausses pistes : la vie monastique n’est pas une fuite du monde, mais un chemin pascal à la suite du Christ. Évagre le pontique avait cette formule : « le moine est séparé de tous et uni à tous ». Le monastère n’est pas un refuge où la communauté viendrait combler les attentes, protéger des tensions et apaiser les angoisses, c’est un espace favorable au combat spirituel. « Que celui qui ne sait pas être seul se garde de la vie communautaire. Que celui qui ne sait pas vivre en communauté se garde de la solitude » (Dietrich Bonhoeffer). En venant au monastère, la personne engage sa vie en réponse à l’appel de Dieu et cherche, en croissant dans une plus grande liberté, à devenir disciple du Christ, fils bien-aimé du Père.
« Il ne faut pas mettre son espérance dans les bonnes œuvres des autres, et négliger ce que l’on doit faire soi-même… Il ne sert à rien de vivre avec ceux qui plaisent à Dieu, si on ne rectifie pas sa propre manière de sentir et de penser, même si en apparence, on est en tout semblable à eux. » (Saint Basile).


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